Prévalence et facteurs de risque des présentations dystociques aux Cliniques Universitaires de Kisangani

Katenga B. Gedeon*; Bosenge Nguma*, Maindo A. Mike-Antoine*.

*Département de gynécologie et obstétrique des cliniques universitaires de Kisangani

Citez cet article : Katenga B. G.; Bosenge N. ; Maindo A. M-A., Prévalence et facteurs de risque des présentations dystociques aux cliniques universitaires de Kisangani, KisMéd Aout 2014, Vol 5(1) : 44-50

RESUME:

Introduction : La découverte d’une présentation dystocique reste toujours une situation angoissante et pour le praticien et pour la gestante ainsi que son entourage. C’est dans cet optique que nous avons voulu déterminer leur fréquence, leurs facteurs de risque ainsi que le risques qui leurs sont associés dans nos milieux.

Matériel et Méthode : nous avons mené une étude rétrospectiveaux cliniques universitaires de Kisangani. Pour déterminer les facteurs de risque des présentations dystociques et les risques qui leurs sont associés, nous avons comparé les cas des présentations dystociques à ceux des céphaliques de sommet.

Résultats : La fréquence des présentations dystociques était de 6,5% avec le siège représentant 5,2% et la transversale 1,3%. Les facteurs de risque retrouvés étaient le non suivi des CPN (Fisher exact=0,0148), la grossesse gémellaire (Fisher exact=0,0194), un excès de liquide amniotique ou l’hydramnios (Fisher exact=0,0118) et une insertion basse du placenta (Fisher exact=0,0101). L’accouchement par siège était associé au faible score d’APGAR à la 5e minute (Fisher exact=0,0480).

Conclusion : Cette étude révèle que la fréquence des présentations dystociques reste élevée dans nos milieux et que certains de leurs facteurs de risque retrouvés doivent être pris en compte dans la surveillance de la grossesse. Il est donc capital pour les praticiens de les connaitre pour pouvoir prendre des décisions à temps pour le bon pronostic de la grossesse.

Mot clé : présentation du siège, souffrance fœtale, présentation transversale, consultations prénatales, placenta prævia, hydramnios.

SUMMARY:

Introduction: The discovery of a malpresentation still a scary situation for the practitioner and for pregnant woman and her relatives. That is why, we wanted to determine their frequency, risk factors and the risks associated with them in our communities.

Material and Method: we conducted a retrospective study in University Clinics of Kisangani. To determine malpresentations risk factors and risks associated with them, we compared the cases of those malpresentations to those of vertex.

Results: The frequency of malpresentations was 6.5% with the breech representing 5.2% and 1.3% transversal. Not following antennal care (Fisher exact = 0.0148), twin pregnancy (Fisher exact = 0.0194), an excess of amniotic fluid or polyhydramnios (Fisher exact = 0.0118) and low insertion of the placenta (Fisher exact = 0.0101) were risk factors found. Delivery of breech presentation was associated with low Apgar score at 5 minutes (Fisher exact = 0.0480).

Conclusion: This study shows that the frequency of malpresentations remains high in our community and some of their risk factors found to be taken into account in the surveillance of pregnancy. It is therefore important for practitioners to know them in order to make decisions in time for a better prognosis of pregnancy.

Keyword: breech presentation, fetal distress, cross-presentation, antenatal care, placenta previa, polyhydramnios.

 

INTRODUCTION

La grossesse est souvent une situation au cours de laquelle se mélangent la joie, l’angoisse et l’inquiétude et pour la gestante et sa famille et pour le praticien. L’une des situations qui génère l’angoisse et l’inquiétude est la présentation du fœtus. Ceci est dû simplement au faite que le fœtus ne peut pas franchir les limites relativement exigües du bassin maternel dans n’importe quelle position et les risques qu’encourent la parturiente et le fœtus dans les présentations vicieuses.1,2 Les risques encourus différent donc suivant le type de présentation vicieuse. Généralement devant ces présentations vicieuses, la parturiente accouche par césarienne avec ses complications.3,4,5 Aussi, l’accouchement du siège comparé à celui du sommet expose à un grand risque de souffrance fœtale et d’hémorragie du post partum.6 La mortalité fœtale, variable selon les statistiques et la façon dont elle est évaluée, se présente de façon globale à 8% et de façon corrigée ou épurée à 1% lors de l’accouchement en présentation de siège. Environ 20 % des infirmes psychomoteurs sont des enfants nés en présentation de siège. Cette importante morbidité fœtale est due aux manœuvres obstétricales lors de l’extraction artificielle.7 Aujourd’hui, bien que l’amélioration de la surveillance prénatale a contribué à faire régresser régulièrement la fréquence de présentations transversales ou obliques et du siège3,8,9, leur fréquence reste non moins négligeables. Elle est au tour de 4% en France1 et à Abidjan10, 3,2% aux Etats Unis11 et 1,1% à Fès12. A Kisangani, selon une étude menée en 2005, cette fréquence était 6%13.

Eu égard ce qui précède, nous avons vu qu’il était opportun de mener cette étude dans le but de relever la prévalence actuelle des présentations vicieuses ainsi que leurs facteurs de risque et risques associés.

PATIENTES ET MÉTHODE

Cadre et période d’étude

Nous avons mené notre étude aux cliniques universitaires de Kisangani (CUKIS)durant la période allant du 1er Janvier au 31 Décembre 2010. Le choix de cette institution se justifie par le simple fait qu’il y existe des nombreux spécialistes et que la prise en charge des parturientes y est personnalisée.

Patientes d’étude

Au cours de la période de notre étude, nous avons enregistré 77 cas d’accouchements dont 5 étaient sur présentation dystocique et ont constitués notre groupe d’étude qui a été comparé aux 72 restants considérés comme témoins. Pour être incluse, la patiente devait avoir suivi au moins une consultation prénatale avant l’accouchement.

Type d’étude

Nous avons mené une étude rétrospective.

Récolte et analyse des données

En tenant compte d’un protocole préétabli, nous avons récolté les données à partir des fiches des consultations prénatales, les dossiers de malade, le registre du bloc opératoire ainsi que les cahiers de rapport des gardes.

Les donnes ainsi recueillies ont été encodées sur feuille d’Excel et analysées à l’aide du logiciel Epi InfoTM 7. La comparaison des pourcentages s’est faite en calculant le Fisher exact au seuil de 5%. Lorsque le Fisher exact était inférieur à 0,05, la différence a été jugée significative.

RESULTATS
  1. Fréquence

Tableau I : Du type des présentations

Type de présentation n %
Céphalique 72 93,5
Siège 4 5,2
Transversale ou oblique 1 1,3
Total 77 100

Nous lisons de ce tableau que les présentations dystociques ont représenté 6,5% des cas avec le siège représentant 5,2% et la transversale 1,3% des cas.

  1. Des facteurs de risque

Tableau II : Rapport entre les antécédents ainsi que paramètres obstétricaux et les présentations dystociques

Présentation dystocique

(n=5)

Présentation céphalique de sommet (n=72) Fisher exact
n % n %
Suivi des CPN
       Oui 1 20,0 56 77,7
       Non 4 80,0 16 22,3 0,0148
Parité
       1 2 40,0 20 27,7 0,4442
       2 1 20,0 17 23,6 0,6680
       ≥3 2 40,0 35 48,7 0,5375
Terme de la grossesse
       <37 SA 2 40,0 6 8,3 0,0811
       ≥37 SA 3 60,0 66 91,7
Nombre fœtus
       1 3 60,0 70 97,2
       ≥2* 2 40,0 2 2,8 0,0194
Quantité LA#
       Oligo amnios 1 20,0 21 35,5 0,4345
       Normale 1 20,0 33 55,9 0,1409
       Excès et Hydramnios 3 60,0 5 8,5 0,0118
Insertion placentaire
       Basse 3 60,0 6 8,4 0,0101
       Normale 2 40,0 66 91,6

* Les 1ers jumeaux étaient tous en céphalique et les 2e tous en siège

# Certaines données ont manquées (n=13)

Comme le montre le tableau II, au cours de notre étude, nous avons noté que les facteurs avec liaison statistiquement significative avec une présentation dystocique étaient le non suivi des CPN (Fisher exact=0,0148), la grossesse gémellaire (Fisher exact=0,0194), un excès de liquide amniotique ou l’hydramnios (Fisher exact=0,0118) et une insertion basse du placenta (Fisher exact=0,0101). Cependant, nous n’avons pas trouvé un rapport entre les présentations dystociques et la parité (Fisher exact=0,4442) ainsi que le terme de la grossesse (Fisher exact=0,0811).

  1. Issu de la grossesse ainsi que le score d’AGPAR et les présentations
    dystociques

Tableau III : Rapport entre l’issu de la grossesse ainsi que le score d’AGPAR et les présentations dystociques.

Présentation dystocique

(n=5)

Présentation céphalique de sommet (n=72) Fisher exact
n(%) n(%)
Voie d’accouchement
       Voie basse 2(40,0) 52(72,2) 0,1542
    Voie haute 3(60,0) 20(27,8)
APGAR 5e minute
       ≤ 6 3(60,0) 12(16,6) 0,0480
       ≥7 2(40,0) 60(83,4)

Du tableau III, nous remarquons qu’au cours de notre étude il n’ya pas eu de différence statistiquement significative quant aux voies d’accouchement entre les présentations dystociques et céphaliques du sommet (Fisher exact=0,1542). Nous avons cependant noté que les présentations dystociques étaient significativement associées à un faible score d’APGAR à la 5e minute (Fisher exact=0,0480).

DISCUSSION
  1. Fréquence des présentations dystociques

Au cours de notre étude nous avons trouvé que les présentations dystociques représentaient 6,5% des cas avec le siège représentant 5,2% et la transversale 1,3% des cas.

Nos résultats sont proches de ceux trouvés par LABAMA L.13 qui avait 6% des cas des présentations dystociques. Ils sont cependant supérieurs aux 4% de la France1 et d’Abidjan11, 3,2% des Etats Unis11 et 1,1% de Fès12.

Quant à la variété de présentation dystocique, pour le siège Labama13 estime une fréquence variant entre 2 et 4% des cas et Katenga et col.6 ont trouvé en 2013 une fréquence annuelle de 3,6 à 3,9%. De part le monde cette fréquence varie de 3 à 4% dans la littérature occidentale3,15 et de 1,74 à 9,6% dans la littérature africaine15,16,17,18. Pour ce qui est des présentations transversales, Labama a trouvé 2,5%13.

Nous pensons que les différences observées entre nous et les autres auteurs pourraient être dues aux méthodologies différentes et aux différences de cadre de recherche.

  1. Consultations prénatales et présentations dystociques

Nous avons trouvé dans notre étude que les gestantes n’ayant pas suivi les CPN étaient significativement plus nombreuses à avoir une présentation dystocique.

Katenga et col.6 ont quant à eux trouvé que c’est plutôt un suivi tardif des CPN qui était associé à l’accouchement de siège. En outre ils ont incriminé la qualité des CPN vu qu’aucune version par manœuvre externe n’a été pratiquée.

Cependant contrairement à ce qui est observé par Katenga dans nos milieux, d’autres auteurs ont noté une nette régression des présentations dystociques, principalement transversales, de suite de l’amélioration de la qualité des CPN4,9. Il est donc évidant qu’une gestante avec fœtus en présentation vicieuse qui n’a pas suivi les CPN ne bénéficient pas de certaines manœuvres pouvant les réduire. Ceci explique nos résultats.

  1. La parité et les présentations dystociques

Nous n’avons pas trouvé de liaison statistique significative entre la parité et les présentations dystociques.

Contrairement à nous, des nombreux auteurs ont trouvé une corrélation entre la parité et les présentations dystociques. Ainsi Katenga et col.6 ont trouvé le siège est associé à la grande multiparité alors que S. Mayi-Tshonga17, T. Sy18, Meyé19 et Nayama20 l’ont associé à la primiparité.

Leurs résultats sont en accord avec la plupart des littératures mondiales. Nous pensons que nos résultats pourraient être dus au fait que nous avons analysé toutes les présentations sans faire de distinction entre elles dont certaines sont parités dépendantes et d’autre non. En outre nous pensons que le faible nombre de notre échantillon pourrait expliquer cela.

  1. Terme de la grossesse et présentations dystociques

Nous n’avons pas trouvé de liaisons statistiques significatives entre l’âge gestationnel au moment de l’accouchement et les présentations dystociques.

Katenga et col.6 ainsi que Labama13 et bien d’autres auteurs14,18,21 ont trouvé la prématurité associée au siège.

En comparant tous ces résultats avec le notre, nous pensons que la différence serait due à la faible taille de notre échantillon.

  1. Nombre de fœtus et présentations dystociques

Nous avons trouvé dans notre étude que la gémellité était associée au risque de présentation dystocique.

Nos résultats sont en accord avec ceux trouvés par PORTES et GRAJON7ainsi que BRONCHE D-E et Col.3.

Ceci pourrait s’expliquer par le fait que les fœtus pour s’adapter à la forme du contenant, se mettent souvent en position divergente.

  1. Quantité du liquide amniotique et présentations dystociques

Nous avons trouvé dans notre étude que les gestantes ayant eu un excès de liquide amniotique ou un hydramnios avaient été plus nombreuses à présenter une présentation dystocique.

Pour LABAMA L.13, l’hydramnios intervient dans la genèse de présentation de siège dans 6% des cas.

Les anomalies quantitatives du liquide amniotique porteraient atteintes à l’accommodation fœtale. La grande fréquence de présentations non céphaliques (siège et transversale) se justifierait, en cas d’hydramnios, par l’excès de mobilité fœtale et par la surdistension utérine1.

  1. Insertion placentaire et présentations dystociques

Nous avons trouvé dans notre étude que les gestantes avec un placenta bas inséré avaient été plus nombreuses à présenter une présentation dystocique.

En effet, l’insertion basse du placenta pourrait être à l’origine des présentations dystociques par le fait qu’elle gêne la mobilité fœtale, nécessaire pour le changement de présentation. En outre elle ne facilite pas la flexion de la tête.

  1. Présentation dystociques et voie d’accouchement

Nous n’avons pas trouvé de rapport statistique significatif entre la parité et les présentations dystociques.

Comme nous, Katenga et col.6 n’ont pas trouvé une forte tendance au recours à la césarienne lors des présentations dystociques contrairement à ce qui est de tendance dans les différentes recommandations23.

Comme Katenga et col.6, nous pensons que Cela est dû probablement au fait que la pratique de l’accouchement par voie basse des présentations de siège continue à être enseignée et encouragée.

  1. Présentation dystociques et APGAR à la 5e minute

Nous avons noté que dans notre étude que les nouveau-nés nés de suite d’une présentation dystocique avaient été plus nombreux à avoir un faible score d’APGAR à la 5e minute.

Nos résultats vont dans le même sens que celui de nombreux auteurs4,5,6,16,17,18,19,20.

En effet, nous pensons que nos résultats seraient en rapport avec la présentation du siège qui domine notre série. Tous ces auteurs précités admettent le rôle de l’accouchement du siège dans la survenue de faible score d’APGAR.

CONCLUSION

Cette étude révèle que la fréquence des présentations dystociques reste élevée dans nos milieux et que certains de leurs facteurs de risque retrouvés doivent être pris en compte dans la surveillance de la grossesse. Il est donc capital pour les praticiens de les connaitre pour pouvoir prendre des décisions à temps pour le bon pronostic de la grossesse.

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