Resultats du Pastorex dans le diagnostic de méningite à Neisseria Meningitidis comparés à la culture

Kayembe T.1, Tshitenge B1, Neema U.2, Kambale K.1, Tembele B3., Batina A.1

1. Département de médecine interne, faculté de médecine et de Pharmacie, UNIKIS

2. Département de Gynéco-obstétrique, faculté de médecine et de Pharmacie, UNIKIS

3. Laboratoire de Microbiologie des CUKIS, ISTM/KISANGANI

Citez cet article : Kayembe T., Tshitenge B, Neema U., Kambale K., Tembele B., Batina A., Resultats de Pastorex dans le diagnostic de méningite à Neisseria meningitidis comparés à cultire, KisMéd Aout 2014, Vol 5(1) : 15-21

RESUME:

Introduction: La méningite est un problème de santé publique dans les pays tropicaux. Elle atteint surtout les enfants et les jeunes adultes et sévit sous forme d’épidémies explosives tous les 10 à 12 ans. En République Démocratique du Congo (RDC), on a recensé au premier trimestre de 2010, 1852 cas dont 182 décès. Une épidémie a fait 17 morts à Kisangani en 2009.

Cette étude avait pour objectifs d’identifier le germe en cause dans l’épidémie de 2009, de comparer les résultats biologiques de la méningite selon la coloration au gram, la culture et le test au latex de Pastorexréalisés au niveau du liquide céphalorachidien (LCR).

Matériel et Méthode : Notre échantillon est fait de 33 échantillons de LCR sur lesquels la coloration de Gram, la culture et le test sérologique au latex de Pastorex ont été effectués. Ces échantillons ont été prélevés chez des malades atteints de méningite.

Résultat : La coloration au gram a été positive pour 94% des échantillons contre 6% des échantillons négatifs, 82% des échantillons ont montré des diplocoques gram négatifs. Le test de Pastorex a pour sa part identifié Neisseria meningitidis type C(NMC) dans 87,9% comme agent causal de cette épidémie de méningite. La culture sur gélose au sang du LCR était concluante chez seulement 51,5%   des échantillons.

Conclusion : Dans la méningite à N. meningitidis, le test de Pastorexaun avantage diagnostic plus que la culture sur gélose au sang et permet également d’identifier le type de N.meningitidis.

Mots clés : Méningite – Kisangani – coloration – Pastorex – culture.

SUMMARY:

Introduction: Meningitis is a public health problem in tropical countries. It mainly affects children and young adults and rampant form explosive epidemics every 10 to 12 years. In the Democratic Republic of Congo (DRC), has 1852 cases have been identifies the first quarter of 2010, including 182 deaths. An outbreak has killed 17 people in Kisangani in 2009.

This study aimed to identify the causative organism in the epidemic of 2009 to compare the biological results of meningitis by Gram stain, culture and Pastorex test in cerebrospinal fluid (CSF).

Material and Method: Our sample is made of 33 CSF samples on which the Gram stain, culture and latex Pastorex test were made. These samples were taken from patients with meningitis.
Result: Gram staining was positive for 94% of the samples against 6% of the negative samples, 82% of samples showed Gram-negative diplococci.The Pastorextest identified Neisseria meningitidis type C (NMC) in 87.9 % as the causative agent of this epidemic meningitis. Culture on blood agar of CSF was successful in only 51.5% of samples.

Conclusion: In Neisseria meningitidis meningitis, Pastorex test has an advantage for the diagnosis more than culture and blood agar and also identifies the type of N. meningitidis

Keywords: Meningitis – Kisangani -coloring Pastorex – culture.

INTRODUCTION

La méningite est reconnue comme un problème permanent de santé publique dans les pays tropicaux par l’Organisation mondiale de la santé(OMS).Elle atteint surtout les enfants et les jeunes adultes. Le méningocoque a été identifié comme la seule bactérie responsable des épidémies, même si les autres agents pathogènes ont également un rôle à jouer dans les cas sporadiques (7).

En Afrique Subsaharienne, la méningite apparait tous les 10 à12 ans sous forme d’épidémies explosives et répétées depuis plus d’un siècle. Dans cette zone, les épidémies surviennent sur un fond permanent d’endémie avec une incidence hebdomadaire de plus d’un cas pour 1000 habitants (4,7).

Entre 1998 et 2009, plus d’un million de cas de méningite ont été recensés dans la ceinture Africaine de la méningite, dont la population est estimée à 450 millions d’habitants (9).

Depuis 1980, non seulement les intervalles entre épidémies sont devenus de plus en plus courts et irréguliers, mais aussi la ceinture Africaine de la méningite s’est étendue vers le sud, touchant les pays traditionnellement épargnés comme l’Angola, la Zambie et les pays de grands lacs (7).

De plus, si 85% des épidémies de méningite en Afrique subsaharienne sont imputables au méningocoque groupe A, le sérogroupe C y a été découvert dès 1975, la souche W135 apparue en Arabie Saoudite y a été diffusée par les pèlerins de retour de la Mecque en 2001-2002. Récemment en mi-mars 2010, une nouvelle souche de Neisseria meningitidis sérogroupe X, contre laquelle il n’existe aucun vaccin, a été découverte (7,8).

En République Démocratique du Congo(RDC), la méningite est l’une des 12 maladies à potentiel épidémique, quatrième par ordre de fréquence décroissante après le paludisme, la dysenterie bacillaire et le cholera ;deuxième par sa létalité après le tétanos néonatal. Pour le premier trimestre de l’an 2010,1852 cas ont été dénombrés à travers le pays, causant 182 décès (8).

En Décembre 2009, une épidémie de méningite s’est déclarée dans la ville de Kisangani, chef-lieu de la Province Orientale, au départ de l’Institut Maikazo atteignant une centaine de personnes et causant au moins 17 morts, en majorité des élèves (9).

En dehors du profil clinique des cas de méningite déclarés, nous nous sommes penchés sur les examens de laboratoire du liquide céphalorachidien(LCR) réalisés au Laboratoire de microbiologie des Cliniques Universitaires de Kisangani fonctionnant dans le laboratoire provincial de la Province Orientale. Nos deux préoccupations majeures étaient l’identification du germe responsable dans cette épidémie et la place du sérodiagnostic dans la méningite.

Le but de notre étude était d’identifier le germe en cause dans l’épidémie de 2009, de décrire le diagnostic biologique de la méningite selon les méthodes non spécifiques (coloration au gram) et spécifiques (culture et test au latex de Pastorex) au niveau du LCR et de comparer la sensibilité et la spécificité de la culture et des tests sérologiques au niveau du LCR

MATERIEL ET METHODES

 Foyer de l’épidémie : Institut Maikazo

L’institut Maikazo est une école conventionnée protestante, appartenant au réseau anglican. Il est situé dans la ville de Kisangani, commune Tshopo, au Quartier du marché. Il a une capacité d’accueil de 1100 élèves .Cette école fonctionne en deux vacations : 7h30 à 12h30 pour dix salles de classe, puis 12h 30 à 17h30 pour neuf salles de classe. Ses élèves sont âgés de 11 à 27 ans.

Population d’étude et échantillon

La population d’étude était constituée de 81 patients âgés de 4 à 73 ans, dont 41 femmes et 40 hommes .Elle comprenait 56 malades admis dans différentes formations médicales de la ville de Kisangani lors de l’épidémie survenue du 01 décembre 2009 au 30 mai 2010et de 25 cas sporadiques survenus du 1er juin 2010 au 04 mars 2011. Ces derniers patients étaient admis pour une suspicion clinique de méningite bactérienne. De cette population, nous avons retenu un échantillon de33 patients âgés de 4 à 22 ans, pour qui le diagnostic de méningite bactérienne a été posé sur base des examens biologiques du LCR suivants : analyse cytologique, coloration de Gram, culture sur gélose au sang et test de Pastorex. Ont été retenus les patients dont le LCR asubi tous les examens biologiques ci- haut cités .Les moins de 20 ans ont représenté 81.8% des patients. L’âge moyen des patients était de13 ans .Il y avait 18 malades de sexe féminin (54,6%) et 15 de sexe masculin (45,4%).

Méthodes

Tous les échantillons de LCR ont été amenés et examinés au laboratoire de microbiologie des Cliniques Universitaires Kisangani.

L’examen cytobactériologique du LCR a été effectué selon les méthodes classiques, en l’occurrence à l’état frais, après coloration de Gram et culture. Les échantillons qui étaient examinés en différé ont été conservés temporairement dans le milieu trans-isolate.

  • Le test d’agglutination au latex (test de Pastorex)
  • Matériel

–         Kit Pastorex® Neisseria meningitidis

–         Centrifugeuse (électrique de préférence) et bain marie à 1OO °C

–         Tubes stériles en polypropylène (supportant le chauffage à 1OO°C), compte
−gouttes stérile, portoir pour tube et pince en bois

–         Eau pour préparation injectable stérile, une seringue et une aiguille pour
reconstituer le contrôle positif R10

–         Sérum physiologique stérile ,5ml pour le contrôle négatif

–         Gants et container de collecte et d’élimination des seringues et d’aiguilles

–         Minuteur(7).

  • Traitement du LCR

–         Chauffage du LCR en plaçant le tube stérile fermé dans un bain- marie à 100º C
pendant 3 minutes, puis laisser refroidir à la température ambiante

–         Centrifuger pendant 5 minutes, si possible à 3000 tours par minute ; récupérer le
surnageant (7).

 

  • Réalisation de la réaction

–         Tenir le flacon à la verticale, déposer une goutte de chaque réactif sur chaque
cercle de la carte (réactif R1 pour le cercle 1, réactif R2 pour le cercle 2 etc.) ;

–         Ajouter une goutte de LCR à côté de chaque goutte de réactif ;

–         Pour chaque cercle, mélanger le réactif et le LCR avec un agitateur en plastique, le
changer pour chaque cercle ;

–         Imprimer à la carte un léger mouvement de rotation pendant 10 minutes ; se
placer à la lumière du jour et rechercher l’apparition d’une agglutination pendant
l’agitation (7).

  • Interprétation

Le test est positif s’il apparaît en moins de 10 minutes une agglutination visible à l’ œil nu ; les sérogroupes Y et W135 sont identifiés par le même réactif. En absence d’agglutination après 10 minutes, le résultat est négatif et la suspension reste homogène.

Pour que la réaction d’agglutination soit interprétable, il faut :

  • N’avoir qu’une seule agglutination sur la carte
  • Que la réaction apparaisse en moins de 10 minutes
  • N’observer aucune agglutination pour les contrôles de réactifs R1 et R9(7).

 

RESULTATS

 

  1. Résultats du LCR après coloration de Gram

La coloration de Gram des échantillons de LCR a donné les résultats indiqués au

tableau I.

A la lecture des résultats consignés au tableau I, on constate que 94 % des échantillons ont été positifs, en majorité représentés par des diplocoques Gram négatifs (82%) et 6% des échantillons étaient négatifs.

Tableau I. Résultats de la coloration de Gram

Résultats Fréquence %
Diplocoque Gram négatif 27 82
Bacille Gram négatif 2 6,0
Bacille Gram positif 2 6,0
Négatif 2 6,0
Total 33 100
  1. Résultats des tests immunologiques

Le tableau II mentionne les résultats de l’immun détection effectuée grâce au test de Pastorex pour le diagnostic étiologique et le sérogroupage des cas de méningite confirmés.

Tableau II. Résultats du test de Pastorex

Pastorex Fréquence                  % %
Positif pour NMC 29 88
Négatif 4 12
Total 33 100

NMC: Neisseria meningitidis type C

Le sérodiagnostic réalisé par le test de Pastorex a permis d’identifier Neisseria meningitidis type C comme agent causal de la maladie chez 88% des patients ayant souffert de la méningite, mais n’a pas mis en évidence les antigènes solubles des méningocoques chez 4 patients soit 12% des cas.

  1. Résultats de la culture du liquide céphalorachidien

La culture du LCR sur gélose au sang était concluante chez 17 patients sur 33, soit 51,5% et stérile chez 48,5% des malades présumés atteints de méningite.

  1. Comparaison culture-Pastorex

La comparaison des résultats de culture et Pastorex est illustrée par la figure 1

La figure 1 montre que la culture du LCR sur gélose au sang a permis de mettre en évidence l’agent pathogène dans 17 échantillons uniquement, tandis que le test de Pastorex, quant à lui ,a permis de poser le diagnostic étiologique chez 12 patients supplémentaires, soit 36,4 % des malades de plus.

DISCUSSION
  1. Coloration de gram

La coloration de Gram a identifié les diplocoques Gram négatifs dans la majorité de nos échantillons de LCR. Dans notre série, quatre prélèvements ont révélé les bacilles gram négatifs et positifs et deux autres n’ont rien montré. Ceci prouve que d’autres germes ont aussi été responsables de la méningite pendant la même période d’épidémie, bien qu’à une faible proportion.

Dans une étude menée lors de l’épidémie de 1996 au Nord du Cameroun, Sile et coll. ont trouvé 67,54% de cas de méningocoques sur 112 cas de méningite déclarés (10). Au Mali, Moutari a noté 38 cas de méningite à méningocoque sur 50 cas déclarés, soit 76 % des cas(5).

Les cas négatifs au Gram ont été probablement des cas de méningite décapitée. Ceci peut justifier le recours à des méthodes supplémentaires comme la culture sur gélose au sang, le test de Pastorex dans notre cas ; ou la réaction en chaine de la polymérase(PCR) selon la disponibilité.

Selon l’OMS, dans 80% des cas de méningites non encore traités, la coloration de Gram montre les diplocoques gram négatif, même si elle ne peut pas en déterminer le sérotype (7).

  1. Test immunologique

La majorité des prélèvements de LCR de notre échantillon était positive pour Neisseria meningitidis groupe C au test de Pastorex. Ce test a donc identifié le méningocoque groupe C, comme étant l’agent responsable de la dernière épidémie de méningite à méningocoques survenue dans la ville de Kisangani, en décembre 2009.

Nous pensons que les quatre autres cas négatifs au test de Pastorex n’étaient pas forcément dus aux autres sérogroupes. En effet, le seuil de détection du test de Pastorex (variant de 10 à 100 ng de Polysaccharide (PS) par millilitre (ml)), ne permet pas de détecter tous les cas ; contrairement au test de diagnostic rapide(TDR) utilisé par Moutari, dont le seuil de détection est de 1ng/ml (5).

Le diagnostic immunologique vient prouver que, même si le méningocoque du groupe A a été historiquement la principale cause des épidémies de méningite à méningocoque sur le continent africain, les autres sérogroupes, à l’instar du sérogroupe C jouent également un rôle à ne pas négliger.

Nos résultats sortent donc des attentes habituelles où le sérogroupe A a été souvent incriminé. Selon Moutari, 74% des cas de méningite diagnostiqués à Bamako au Mali, étaient imputables au méningocoque type A, 1 cas au méningocoque type X, un autre  au méningocoque type W135, trois méningocoques étaient non sérogroupés et aucun cas de Neisseria meningitidis type C n’a été trouvé(5).

Dans l’étude menée par Sile et Coll. au Cameroun, des 77 cas de méningite à méningocoques, 36,4% étaient causées par le méningocoque type A, un cas par le sérogroupe C (1,2% des cas) et les 48 autres restants n’ont pas pu être sérogroupés (10).

Pour l’OMS, 80 à 85 % des épidémies africaines sont imputables au Neisseria meningitidis groupe A(7).

  1. Culture du LCR

Dans notre série, la culture sur gélose au sang a mis en évidence les germes dans la moitié des cas (51,5%) des cas. Dans l’étude menée par Moutari, la culture était positive dans 66% des cas (5).

Le fait que certains échantillons pathologiques soient stériles après culture peut justifier le nombre non négligeable des cas de méningites probablement décapitées, suite à l’antibiothérapie instaurée avant la ponction lombaire. Secondairement, Neisseria meningitidis est un germe fragile (Neisseria fragilis) et, même s’il est inoculé dans un milieu de transport pour sa survie, ce germe est rarement isolé suite à des contaminations qui peuvent survenir lors de l’inoculation, entraînant des faux négatifs (5).

  1. Comparaison culture-Pastorex

Il découle de nos résultats que toute culture positive et tout test de Pastorex positif signifient toujours un cas confirmé de méningite, sauf erreur technique. De plus, une culture négative exclut moins la méningite qu’un Pastorex négatif.

En côte d’Ivoire, AKoua Koffi et Coll. ont mené une étude portant 138 prélèvements de nature différente (LCR, urines, sérum ; liquide pleural). 7 cultures positives sur un total de 15 (46,7%), et 29 cultures négatives sur un total de 123 (23,6%) ont donné un latex positif(1). Cette discordance entre le résultat de test de Pastorex et celui de la culture du LCR serait due aux mêmes raisons que celles qui justifient les cultures faussement stériles, c’est-à-dire à la fragilité de ces bactéries, au délai d’arrivée des prélèvements au laboratoire souvent retardé ou à l’usage abusive de l’antibiothérapie. En plus, l’étude de la cinétique antigénique effectuée par Moutari a montré que, l’antigène peut encore être présent dans le LCR jusqu’à 1 à 4 jours après le début de l’antibiothérapie (5). En plus d’étudier la comparaison entre la culture et le test de Pastorex, il est souhaitable d’apprécier la sensibilité, la spécificité de même que les valeurs prédictives positives et négatives de ces deux épreuves dans les méningites diagnostiquées dans notre région, à l’instar de ce qui a été réalisé au Niger (2,3) et au Mali (5).

CONCLUSION

 

Le test au Latex de Pastorex effectué sur le liquide céphalo-rachidien constitue un outil rentable dans le diagnostic de la méningite à Neisseria meningitidis. Il offre de meilleurs résultats par rapport à la culture. En plus, il permet l’identification de type de méningocoque responsable. Le Neisseria meningitidis de type C était l’agent causal de l’épidémie de méningite de décembre 2009 survenue à Kisangani.

Au terme de cette étude, nous formulons les recommandations suivantes aux décideurs de la santé :

  •  d’améliorer la surveillance épidémiologique de la méningite à méningocoque dans notre pays et intégrer la vaccination antiméningococcique dans la lutte préventive contre la maladie ;
  • d’intégrer et promouvoir l’utilisation à grande échelle des méthodes diagnostiques rapides et sensibles telles que le Test de Diagnostic Rapide (TDR) et la Réaction en Chaine de la Polymérase (PCR).

 

BIBLIOGRAPHIE
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